Compte rendu du conseil scientifique qui s'est tenu le mardi 6 avril 1999 à 14h30. Le procès-verbal de ce conseil sera disponible ultérieurement à l'adresse suivante : http :\\www.univ-rennes1.fr\ Avant tout, une information importante : Une charte des thèses a été votée au CA et au CEVU du mercredi 7 avril 1999. Il s'agit de la charte type proposé par le ministère à la suite d'un débat houleux. Il paraîtrait que les plus frustrés par la mise en place d'une telle charte étaient Messieurs Hermann et Camus (responsable du CIES !). Il semblerait qu'il était nécessaire de faire passer une charte dans le bilan du contrat d'Établissement actuel ; elle devrait constituer la base d'une prochaine charte (celle de Nantes revue et corrigée ? ? ?) Ne possédant pas toute l'information à l'heure actuelle, il m'est difficile d'émettre une opinion. Je trouve seulement regrettable de nous demander de travailler sur la charte des thèses de Nantes et de nous apprendre 15 jours plus tard que la charte du ministère a été votée à 1 ou 2 voix d'écart au CEVU (les personnes ayant voté pour seraient le président Navatte, les enseignants syndiqués et les élus de l'UNEF-ID). La charte des thèses avait été mise à l'ordre du jour dans les questions diverses, elle ne devait pas faire l'objet d'un vote mais devant le refus de créer des commissions qui débouchent sur une absence de compromis, le président Navatte a essayé de faire passer en force la charte type. ---------------- Ordre du jour : 1. Approbation du procès-verbal du mardi 26 janvier 1999 2. Informations : Contrat de Plan État Région (CPER) 3. Contrat d'Établissement : bilan et perspectives 3.1 : Bilan du contrat 1996-1999. 3.2 : État des demandes d'équipe, d'écoles doctorales, de programmes pluriformations 4. Quoi de neuf dans les labos ? 5. Questions diverses Conseil restreint Nominations d'enseignements invités ---------------- 1. Approbation du procès-verbal du mardi 26 janvier 1999 Marc-Emanuel Bellemare demande à ce que soit notifiée son intervention concernant la valorisation de la recherche : le travail de recherche ne correspond pas à un travail d'ingénieur. L'université doit rester un lieu de recherche fondamental. André Guyvarch demande à ce que son intervention sur l'attribution d'une ligne de crédit à Lannion suite au transfert du CNET à l'IUT soit reprise. Benoît Bertrand demande si le président Jacques Lenfant avait bel et bien donne lecture INTEGRALE lu le contrat liant l'Université à Rennes Atalante . Mr Brun lui confirme que cela avait été fait (il s'en souvient en raison du caractère longuet qu'avait pris la lecture). Benoît demande que son refus de vote soit motive : les documents ne nous ont été fournis que lors du conseil (un peu tard pour les examiner). Le procès-verbal compte tenu des modifications est adopté à l'unanimité. 2. Informations : Constitution du pôle européen à Rennes Il y a une réunion avec Rennes 2 le 12 avril afin de bâtir un dossier de GIS (Groupement d'intérêt S...). L'un des objectifs est de favoriser les échanges avec les universités européennes. En 1998, Rennes1, Rennes2, l'INSA et l'ENSATT ont accueilli 1363 étudiants pendant 1 semestre ; à l'inverse 600 de nos étudiants sont allés étudier à l'étranger. Il faut multiplier par 3 les flux. Il convient de promouvoir la recherche (post-doc.) et l'échange d'enseignants. Il faut promouvoir les stages à l'étranger. Le pôle européen doit permettre d'améliorer la renommée de l'université. Il faut obtenir des bourses des collectivités locales pour recevoir des étrangers qui en retour effectueront de multiples conférences. Les étudiants doivent être formés en langues étrangères. Il faut créer des centres de langues et mieux utiliser ceux existants. De plus, la technologie éducative est à développer (intranet, cd-rom). Un dossier doit être monté afin d'être expertisé par le ministère dans le but de débloquer des fonds dans le cadre du CPER. Le CA du mercredi 7 avril devait effectuer un vote de principe. Le président Navatte conclut en faisant remarquer que la région voudrait avoir une seule Université en Bretagne afin qu'il n'y ait qu'un seul interlocuteur au niveau international. Allocations de recherche Les allocations sont actuellement notifiées par DEA et par école doctorale. A terme, elles ne seront signées que pour les écoles doctorales.. Toutes les allocations de recherche seront affectées à des équipes reconnues par le ministère. Cette décision ne touche pas les autres sources de financement. Il n'y a pas de rétroactivité. Donc pas de problème pour les renouvellements de contrats en troisième année. Rendez-vous L'université de Rennes 1 est convoquée le 16 avril 1999 à 16h30 par la région afin de discuter de la recherche médicale. Madame Bonnaure s'interroge sur le fait que les facultés de pharmacie et d'odontologie ne sont pas conviées. Le président Navatte s'engage à se renseigner au préalable sur la définition prêtée à la recherche médicale par la Région. Date à retenir Les projets recherche pour le CPER doivent être remonté pour le 9 avril même s'ils sont incomplets, ce qui n'est pas gênant puisqu'il y a une période d'approfondissement qui suit. PAST Les demandes de PAST doivent être effectuées pour le 03 mai 1999. Elles concernent particulièrement les étrangers originaires de pays tels que le Liban, la Turquie... Ils résideront (auront un poste durant )4 mois (chaque année ) pendant 3 années. Étude des fiches recherche du CPER Première remarque : elles sont bordéliques. On ne comprend pas toujours leur réalisation (financement demandé, projets de recherche transférés sur des fiches d'enseignement pour des raisons XYZ) Le projet de Halles Technologiques est abandonné car la Région en a déjà une amère expérience. Ce projet sera remplacé par la création d'un pôle de projets technologiques dans la fiche enseignement. Il y a un ordre hiérarchique mais en fait c'est la région qui fera ce qu'elle veut Il n'y a pas d'ordre hiérarchique : la Région décidera. 3. Contrat d'Établissement : bilan et perspectives 3.1 : Bilan du contrat 1996-1999. Le bilan est effectué par M. Brun. Il nous le présente sur transparents. Nous allons essayer de le récupérer puisque je n'ai pas noté grand chose parmi le flux de chiffres. Le bilan se présentait en deux parties : les axes et les modes d'actions. Les 4 axes : Création de fédération Projets transversaux Qualité de la recherche Association des acteurs et des responsabilités des directeurs de recherche. Les 6 modes d'action : Recruter des acteurs Former pour dynamiser (ex : doctoriales) Financer des projets Valoriser Évaluer Anticiper (Perspectives, Interfaces, IFR) Il est à noter qu'un chiffre a réveillé le débat : 73% des enseignants chercheurs sont intégrés à une équipe. Comment explique t-on ce chiffre (faible mais élevé par rapport au niveau national) ? -? Cas marginaux de chercheurs réputés qui bossent dans leur coin -? Définition du chercheur (est-ce qu'un chercheur doit être tenu d'écrire un certain nombre d'articles) -? La formation continue attire de nombreux enseignants. Certes c'est une responsabilité lourde mais c'est surtout une bonne manière de s'en mettre plein les poches... or la recherche ne paye pas. Moralité : il faudrait d'une part identifier les différents types de ces enseignants chercheurs (a l'occasion) et trouver un moyen de les réintégrer dans des équipes et d'autre part se donner les moyens de reconnaître certaines activités nécessaires bien que n'étant pas de "La recherche 3.2 : État des demandes d'équipe, d'écoles doctorales, de programmes pluriformations Il ne faut pas pérenniser les URU ; il faut s'accorder sur la durée allouée. Présentation des projets de fédération : Gestion de l'état moderne (LEDP, CERAD, CREHU) Département Affaires (CDA, CERGOR) IREIMAR (CRAP, CEDRE, CRJO, CREREG) Reconnaissance des PPF (programmes pluriformations) : Le CS déplore que 95% des demandes soient effectuées par SPM qui ont bien compris l'intérêt de ces programmes. Il a été décidé de créer une commission qui étudiera les propositions de PPF. Afin d'être clair sur son but, voici un large extrait de la lettre envoyée aux membres de cette commission désignés au cours du CS : Dans le cadre de la préparation du volet recherche du contrat d'établissement, un premier examen des demandes de reconnaissance de Programmes Pluriformations (PPF) par le Conseil Scientifique en sa séance du 06/04/99 a mis en évidence qu'un très petit nombre de secteurs scientifiques avait élabore des dossiers. Pour examiner ces dossiers et plus largement aider le Conseil Scientifique dans l'élaboration des propositions de PPF que l'université transmettra au Ministère, un groupe de travail a été mis en place dont la composition est la suivante : R. NIVET, E. LAGENTE, G. METIVIER, S. DONIKIAN, J.M. DENIS, N. BEN JEMAA, F. BUREL, D. BOUJARD, J. FONTAINE, C. TAVERA, Y. DEUGNIER, P. CILLARD, M. DAVID, C. BEZIVIN et M.E. BELLEMARE. La première réunion de cette commission aura lieu le jeudi 15 AVRIL. Il apparaît souhaitable que pour cette date, le maximum des projets susceptibles d'être pressentes au MENRT soit connu de la commission. Il me semble à cet égard nécessaire de rappeler qu'un programme pluriformation peut être : - recherche multidisciplinaire sur un thème commun - soutien et développement d'équipements collectifs - restructuration d'un secteur scientifique Par ailleurs, il apparaît important de rappeler que ces programmes n'ont pas vocation à permettre l'abondement systématique des crédits d'une seule équipe ou de quelques équipes de recherche. Enfin, la multiplication inconsidérée de ces programmes ne sera pas perçue par le MENRT comme un facteur positif. En ce qui concerne les PPF, l'université souhaitera, en particulier pour les PPF concernant des équipements collectifs, identifier clairement le pourcentage de participation de chaque équipe. Pour permettre l'élaboration de vos demandes, vous trouverez en annexe au pressent message le formulaire de demande de reconnaissance d'un programme pluriformations P.S. : 1°) Il est clair que la procédure ne sera pas close au 15 avril. Cependant, il est souhaitable que la commission dispose de dossiers même provisoires ou sommaires. 2°) Nous souhaitons que toute question que vous vous poseriez sur ces programmes nous soit transmise pour le 15 avril. 3°) Je vous saurais gré de bien vouloir assurer la plus grande diffusion possible 4°) Les directeurs des équipes concernées par un PPF doivent être informes de l'élaboration de tels dossiers. **** Le CEVU traitera des DEA et des enseignements durant la thèse. M. Brun propose aux élus étudiants de se faire inviter par le CEVU sur cette question (en raison de l'absence d'élus doctorants au CEVU). Le CS traitera des écoles doctorales. Malgré un flou certain Navatte pense qu'il est jouable de soutenir l'école doctorale de Mathématiques dans sa forme actuelle ( elle est "multisites" : Nantes Angers Rennes Brest), M. Brun ne semble pas tout à fait de cet avis : Aux dernières nouvelles le ministère ne voudrait pas d'E.D. multisite. 4. Quoi de neuf dans les labos ? DEA paléontologie : remplacement de Florentin Paris par M. Nérondeau 5. Questions diverses (rédigé en très étroite collaboration avec Benoît) Reversement de 300 KF à un réseau (vote à l'unanimité) Il s'agit en fait d'une opération formelle les fonds attribués l'etaient au réseau mais pour des raisons de droit c'est l'une des composantes qui a touche le pactole. Marc-Emmanuel trouve que puisque l'université a une nouvelle équipe dirigeante, on pourrait discuter sérieusement de la politique de répartition du BQR. Cela aurait selon lui l'avantage de clarifier les choses et de faire taire les odieuses rumeurs que l'on entend souvent a propos de ce fond. M. Navatte juge tout à fait possible d'organiser un CS sur le sujet. Benoît fait alors part au conseil d'une idée saugrenue selon lui qui lui etait venue un soir d'insomnie : Vu les problèmes qu'ont certains thésards pour trouver un financement(et vu que la charte des thèses demande un financement pour chaque thèse), ne serait-il pas possible de créer de vraies bourses de thèses (ou mieux des salaires) et donc une ligne budgétaire spécifique pour compenser le manque d'allocations du ministère dans certains domaines que l'université souhaiterai développer et ou le ministère n'assume pas ces responsabilités. Benoît insiste sur le fait que le choix des domaines doit être le résultat d'une vraie politique de recherche de l'université pour dynamiser certains secteurs de la recherche. Cela parait tout à fait possible a M. Navatte, quelqu'un précise même que les fonds nécessaires pourraient être prélevas sur le BQR (on y revient). On convient de discuter de cette proposition dans le CS ou l'on discutera du BQR. Erwan Le Saout (Union@Rennes1)